dimanche 20 novembre 2016

amélioration du chticat sur proposition d'Yvon et un peu de temps passé à dessiner et à corriger la pièce

bloc brut aprés découpe
 la pièce aprés découpe 3d (sous trois angles différents)
 montage sur la plateforme au quart de poils
 reste à améliorer la découpe de la rainure de la dérive
sinon pour la prochaine je vais essayer de rajouter le logement de la batterie avec un petit capot
aéré....... retour à la planche à dessin

vendredi 4 novembre 2016

Un grand homme nous a quitté

Adieu papy



Ath: Papy Kilowatt fait même voler des bacs de bières qu'il commande à distance

Eddy Vercleven
À 61 ans, Philippe Carpentier, un habitant d’Ath, est mieux connu par les amateurs de modélisme sous le pseudo de « Papy Kilowatt ». On ne compte plus le nombre d’avions ou d’objets volants construits entièrement de ses mains. Philippe de par son expérience dans la découpe de polystyrène au fil chaud est un mythe dans le milieu du modélisme.



Il fabrique tous ses modèles lui-même.
D.R.
Il fabrique tous ses modèles lui-même.
Pour Papy Kilowatt, le modélisme est une vraie passion ! Ses premiers vols, il les réalise avec de petits modèles à moteurs caoutchouc. Plus tard, il agrandit les plans des modèles caoutchouc qu’il motorise avec de petits moteurs méthanol et diesel. Vient alors le temps des premiers vols libres motorisés.
C’est en immigrant de Bruxelles vers Ath qu’il découvre les véritables joies du pilotage à l’ASA Bauffe. C’est aussi l’époque où il achète grâce aux quelques sous gagnés par la mise au point d’un système électronique, sa première radio commande et une aile volante GEIER de Robbe.
Plus tard, les enfants en bas âge, les travaux dans la maison lui laissent peu de temps pour voler et les quelques crashs l’ont un peu démotivé : il passe à la voiture et au bateau, mais le pilotage trop facile de ces engins ramène Philippe à l’avion avec un Bristol scout qu’il réalise sur base des plans d’un thermique rétréci. Les années suivantes les réalisations toutes les plus extraordinaires les unes que les autres vont s’enchaîner avec une évolution des techniques de construction pour arriver au polystyrène découpé au fil chaud, matière où il excelle.
>En parcourant votre site internet, on découvre que vous faites voler de tout : de la cloche de Pâques, au casier de Jupiler en passant par la cabine de téléphone anglaise ou le traîneau du père noël, quel est votre secret ?
« Un truc qui m’a toujours attiré depuis mes débuts en modélisme, c’est le challenge de parvenir à faire voler des machines ou d’autres objets peu prédisposés à prendre l’air. Un des secrets pour pouvoir faire voler des trucs bizarres, c’est le poids. J’ai utilisé le Depron ensuite le polystyrène que je coupe au fil chaud. Ces différents matériaux m’ont bien aidé même si à cette époque les motorisations et les batteries étaient bien plus lourdes qu’actuellement ».
>Quand on voit les différentes réalisations plus vraies que nature, on se dit que vous êtes magicien en la matière ?
« Comme je le disais, tout réside dans le choix des matériaux. Au début, j’ai utilisé du polystyrène expansé (frigolite) qui est composé de billes expansées et je suis assez rapidement passé au polystyrène extrudé utilisé comme isolant dans la construction. Ce dernier est un peu plus lourd, mais permet des découpes plus précises, plus de rigidité et une nettement meilleure finition. La découpe se fait avec la machine au fil chaud en plusieurs pièces qu’on assemble ensuite par collage (colle universelle), puis l’ensemble est mastiqué avec de l’enduit ultra light et poncé pour arriver à des formes fluides.
Pour les gros modèles, la surface est recouverte de tissus de verre posé avec un mélange de mon invention. Éventuellement une fine couche de résine époxy et ensuite la peinture.
Depuis 2001, l’année où j’ai construit ma première machine CNC, je ne construis plus qu’au moyen de polystyrène découpé au fil chaud. Je pars des plans trois vues des vrais avions. »
>Je me suis laissé dire que d’autres « fous » de machines volantes originales se rencontrent parfois pour faire voler leur réalisation ?
« Il existe une manifestation internationale qui s’appelle INTEREX. Cette manifestation réuni des passionnés d’aéromodélisme créatifs qui expérimentent ce que d’autres considèrent comme impossible à faire voler. Des modélistes chevronnés venant d’Allemagne, de Belgique et des Pays-Bas forment un groupe de joyeux drilles qui partagent un double objectif : concrétiser des idées tout à fait originales en construisant eux-mêmes leurs propres modèles et parvenir à faire voler ceux-ci ».